Cie Avis de pas Sage
Fabricants de Théâtre, Cré-acteurs de spectacles
Lic 2-1065331
"Rien de plus futile, de plus faux, de plus vain, rien de plus nécessaire que le théâtre"
Louis Jouvet
Antigone
Jean Anouilh
Tout public et Scolaires
Mise en scène Céline Granchamp
Avec Dorian Robineau
Julien Paramelle
Céline Granchamp
Création Lumière Bruno Austin
Création musicale Julien Paramelle
Ce spectacle est soutenu par le Conseil Départemental du Lot.
Note d'intention
C'est en cours de théâtre que pour la première fois, nous avons croisé Antigone. Nous avons entendu les mots de Sophocle, ceux d'Anouilh.
Antigone c'est le refus, c'est un souffle, c'est le cri que chacun a voulu pousser un jour, celui d'une révoltée face à un monde fait de choix permanents, de désillusions et de compromis. Alors, au moment de faire un choix pour notre prochaine création, Antigone s'est imposée, comme une évidence ; car cette histoire simple et universelle a encore des choses à nous révéler. Nous avons lu et relu l'Antigone de Sophocle, celle de Cocteau, Brecht et puis celle d'Anouilh.
Une deuxième évidence est apparue. C'est cette version écrite et montée en 1944 qui nous intéresse. Parce qu'Anouilh donne une autre dimension au mythe, plus intime et plus conflictuelle. Avec des dialogues simples, précis, efficaces et une certaine poésie, il fait exister au mieux le conflit intérieur d'Antigone mais aussi celui de Créon. Il leur donne une fragilité humaine évidente et superbe. Sans jugement ni parti-pris, il modernise le mythe et nous donne une véritable réflexion sur la pratique du pouvoir.
Voilà pourquoi nous voulons monter l'Antigone d'Anouilh. Figure emblématique de la révolte, incarnation des résistances, la jeune femme ne résiste pas au nom d'un idéal. Elle n'a rien d'héroïque. Elle dit simplement non et refuse l'absurdité d'une politique cruelle et arbitraire. Résister cela veut dire "se tenir debout en faisant face". C'est le choix et la liberté d'Antigone... et c'est salutaire dans nos démocraties actuelles.
Céline Granchamp
Le Médecin malgré lui
Molière
Tout public et
Scolaires
Adaptation Julien Paramelle
Mise en scène Céline Granchamp
Avec Pierre-André Ballande
Julien Paramelle
Céline Granchamp
Durée 1h10
Note d'intention
Adapter une pièce à onze personnages pour trois comédiens et une marionnette, c’est faire le choix d’une véritable exigence esthétique. Cela montre aussi le désir d’inscrire ce spectacle dans la lignée des farces de tréteaux, conçues pour le voyage, tout en s’adaptant à la diversité des spectateurs et des lieux.
Notre travail est collectif, il place le jeu de l’acteur au centre des préoccupations et n’occulte jamais la relation et la complicité avec le public.
Nous défendons un théâtre simple, éloigné d’effets spectaculaires, proche des traditions de la farce et du burlesque.
Par notre exigence, nous défendons aussi une vision singulière du Médecin malgré lui. Une vision colorée et flamboyante, un monde qui s’agite où règne la folie et nous plonge au cœur d’un théâtre populaire.
Nous tachons d’expérimenter une forme qui nous permet de nouer des liens avec la tradition, pour jouer et pour (re)découvrir, encore et toujours, le théâtre éternel de Molière.
Céline Granchamp
Ce spectacle s'adapte à tous types de lieux, en salle ou en plein air, avec une autonomie en terme de son.
Il compte déjà plus d'une cinquantaine de représentations (Festival des Lumières de Montmorillon, Un automne sur les Planches, Les Tréteaux d'été...) et a déjà rencontré plus de trois mille collégiens du Lot, de l'Aveyron et des deux Savoie.
Les
Fourberies de
Scapin
Molière
Tout public et
Scolaires
Adaptation Julien Paramelle
Mise en scène Céline Granchamp
Construction décor Cédric Cambou
Décor Yves Grégori
Lumières Pierre Lassus
Avec Céline Granchamp
Pierre-André Ballande
Julien Paramelle
Durée 1h30
Note d'intention
Comme à l'accoutumée et pour notre troisième rendez-vous avec Molière, nous sommes trois comédiens pour interpréter cette vertigineuse machine, ce qui rend la course plus folle et plus haletante. Avec quelques coupes nécessaires, la pièce est centrée sur le personnage de Scapin qui, avouons-le, est celui qui nous intéresse, celui qui mène, démène et fait tomber les masques.
Bien qu'il s'agisse d'une comédie d'intrigue, celle-ci nous importe moins que le fond et nous ramène à la plus simple expression du théâtre: celui de la parole, du sens et de l'efficacité.
Le décor représente les habitations des deux pères et entre celles-ci une palissade de bois, sorte d'aire de jeu où, à vue comme à couvert, se fomentent les intrigues, se donnent les coups et triomphent les fourberies.
Pour parachever cet esprit de théâtre de tréteaux, quelques notes de tarentelle - n'oublions pas que l'action se déroule en Sicile - viennent habiller l'ensemble et renforcent notre idée d'un théâtre qui fait la part belle aux acteurs et dont le jeu témoigne de l'envie de faire entendre le texte d'un dramaturge génial qui, comme son personnage central, a si bien cerné l'âme humaine.
"Un tel texte, un tel débit, une telle mise en scène, une telle gestuelle, et mimiques, dans un décor sobre et bien pensé, servis par trois comédiens aux personnalités différentes mais tout aussi excellents, ont séduit le public." ANONYME