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Antigone

de Jean Anouilh

Tragédie contemporaine

avec 3 comédiens

Le Médecin malgré lui

de Molière

Théâtre de tréteaux

pour 3 comédiens et une marionnette

Les Fourberies

de Scapin

de Molière

Théâtre de tréteaux

pour 3 comédiens

Antigone

Jean Anouilh

Tout public et Scolaires

Mise en scène Céline Granchamp

Avec Dorian Robineau

        Julien Paramelle

        Céline Granchamp

Création Lumière Bruno Austin

Création musicale Julien Paramelle

Ce spectacle est soutenu par le Conseil Départemental du Lot.

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Note d'intention
C'est en cours de théâtre que pour la première fois, nous avons croisé Antigone​. Nous avons entendu les mots de Sophocle, ceux d'Anouilh.
Antigone c'est le refus, c'est un souffle, c'est le cri que chacun a voulu pousser un jour, celui d'une révoltée face à un monde fait de choix permanents, de désillusions et de compromis. Alors, au moment de faire un choix pour notre prochaine création, Antigone s'est imposée, comme une évidence ; car cette histoire simple et universelle a encore des choses à nous révéler. Nous avons lu et relu l'Antigone de Sophocle, celle de Cocteau, Brecht et puis celle d'Anouilh.
Une deuxième évidence est apparue. C'est cette version écrite et montée en 1944 qui nous intéresse. Parce qu'Anouilh donne une autre dimension au mythe, plus intime et plus conflictuelle. Avec des dialogues simples, précis, efficaces et une certaine poésie, il fait exister au mieux le conflit intérieur d'Antigone mais aussi celui de Créon. Il leur donne une fragilité humaine évidente et superbe. Sans jugement ni parti-pris, il modernise le mythe et nous donne une véritable réflexion sur la pratique du pouvoir.
Voilà pourquoi nous voulons monter l'Antigone d'Anouilh. Figure emblématique de la révolte, incarnation des résistances, la jeune femme ne résiste pas au nom d'un idéal. Elle n'a rien d'héroïque. Elle dit simplement non et refuse l'absurdité d'une politique cruelle et arbitraire. Résister cela veut dire "se tenir debout en faisant face". C'est le choix et la liberté d'Antigone... et c'est salutaire dans nos démocraties actuelles.

Céline Granchamp

Le Médecin malgré lui

 Molière

Tout public et

Scolaires

Adaptation Julien Paramelle

Mise en scène Céline Granchamp

Avec Pierre-André Ballande

       Julien Paramelle

       Céline Granchamp

Durée 1h10

Affiche_Medecin_malgré_lui.jpg
Note d'intention

Adapter une pièce à onze personnages pour trois comédiens et une marionnette, c’est faire le choix d’une véritable exigence esthétique. Cela montre aussi le désir d’inscrire ce spectacle dans la lignée des farces de tréteaux, conçues pour le voyage, tout en s’adaptant à la diversité des spectateurs et des lieux.

Notre travail est collectif, il place le jeu de l’acteur au centre des préoccupations et n’occulte jamais la relation et la complicité avec le public.

Nous défendons un théâtre simple, éloigné d’effets spectaculaires, proche des traditions de la farce et du burlesque.

Par notre exigence, nous défendons aussi une vision singulière du Médecin malgré lui. Une vision colorée et flamboyante, un monde qui s’agite où règne la folie et nous plonge au cœur d’un théâtre populaire.

Nous tachons d’expérimenter une forme qui nous permet de nouer des liens avec la tradition, pour jouer et pour (re)découvrir, encore et toujours, le théâtre éternel de Molière.

Céline Granchamp

Ce spectacle s'adapte à tous types de lieux, en salle ou en plein air, avec une autonomie en terme de son.

Il compte déjà plus d'une cinquantaine de représentations (Festival des Lumières de Montmorillon, Un automne sur les Planches, Les Tréteaux d'été...) et a déjà rencontré plus de trois mille collégiens du Lot, de l'Aveyron et des deux Savoie.

Les

Fourberies de

Scapin

 Molière

Tout public et

Scolaires

Adaptation Julien Paramelle

Mise en scène Céline Granchamp

Construction décor Cédric Cambou

Décor Yves Grégori

Lumières Pierre Lassus

Avec Céline Granchamp

        Pierre-André Ballande

        Julien Paramelle

Durée 1h30

Affiche Scapin
Note d'intention

 

Comme à l'accoutumée et pour notre troisième rendez-vous avec Molière, nous sommes trois comédiens pour interpréter cette vertigineuse machine, ce qui rend la course plus folle et plus haletante. Avec quelques coupes nécessaires, la pièce est centrée sur le personnage de Scapin qui, avouons-le, est celui qui nous intéresse, celui qui mène, démène et fait tomber les masques.

Bien qu'il s'agisse d'une comédie d'intrigue, celle-ci nous importe moins que le fond et nous ramène à la plus simple expression du théâtre: celui de la parole, du sens et de l'efficacité.

Le décor représente les habitations des deux pères et entre celles-ci une palissade de bois, sorte d'aire de jeu où, à vue comme à couvert, se fomentent les intrigues, se donnent les coups et triomphent les fourberies.

Pour parachever cet esprit de théâtre de tréteaux, quelques notes de tarentelle - n'oublions pas que l'action se déroule en Sicile - viennent habiller l'ensemble et renforcent notre idée d'un théâtre qui fait la part belle aux acteurs et dont le jeu témoigne de l'envie de faire entendre le texte d'un dramaturge génial qui, comme son personnage central, a si bien cerné l'âme humaine.

"Un tel texte, un tel débit, une telle mise en scène, une telle gestuelle, et mimiques, dans un décor sobre et bien pensé, servis par trois comédiens aux personnalités différentes mais tout aussi excellents, ont séduit le public." ANONYME

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